2ème partie:
« Comme si me ligoter et me tenir ne suffisait pas, le type qui cramponne mon poignet droit a aussi posé son genou sur mon omoplate. Et les deux qui me tiennent les chevilles m'écartent largement les jambes. Mes efforts pour les resserrer ne servent à rien, je suis complètement ouverte, écartelée … à leur merci ! Curieusement, ce à quoi je pense, la première chose qui m'a préoccupée, c'est que, dans cette position, je suis totalement impudique, indécente, mes fesses et ma chatte livrées à leurs regards … et ma bite aussi, évidemment. Et il m'a fallu faire un effort pour réaliser qu'en fait, mes fesses, ma chatte étaient offertes et livrées à bien autre chose que leurs regards … A LEURS SEXES !
Une fois réduite à l'impuissance, il ne m'est plus resté que les bruits pour comprendre ce qu'ils faisaient …
- Qui c'est qui lui passe dessus en premier ?
Bruit caractéristique d'un zip qu'on descend … une braguette qu'on ouvre ?
- Moi ! Moi ! Regarde, j'suis déjà raide ! Faut que j'me vide les couilles vite fait ! Tenez-la, empêchez-la d'bouger, c'te salope !
Choc sourd de lourdes chaussures tombant sur le plancher de ma chambre … froissement particulier du tissu de ces vêtements de travail … presque un crissement … un des types est en train de se déshabiller. J'essaie d'imaginer ce type à poil, avec sa bite qui bande et qu'il va bientôt me … Je sais ce qui va m'arriver, ils me l'ont dit dès qu'ils m'ont eu terrassée et ligotée, mais savoir que l'un d'entre eux est maintenant à poil et qu'il bande – il vient de le dire – je réalise vraiment que je vais me faire … forcer … que ce type va me … va me violer !
Alors évidemment, je repense à l'équipe de handballeurs blacks qui m'avaient déjà prise de force dans cet hôtel de la Marne. A peu de choses près, ça se passe aujourd'hui de la même manière ! Je sais bien que mon cul attire les mâles, mais pourquoi il attire aussi des violeurs ?
- Tu vas l'enculer à sec ?
- J'vais lui cracher dans la rondelle !
- Attends … tiens-la un peu, moi aussi j'vais m'dessaper !
Ça venait de ma gauche, vers le pied du lit. Le type qui me tenait la cheville m'a lâchée, et un autre m'a agrippé le mollet … sans doute celui qui vient de se déshabiller … le matelas s'est affaissé à ce niveau, comme si on s'y était assis ou agenouillé … et une main s'est délicatement posée à l'intérieur de ma cuisse …
- Regardez ça, les mecs ! C'est pas beau, ça ? Entièrement épilée … et toute bronzée ! On en mangerait ! Il est quand même vachement bien foutu, pour un travelo ! T'as vu ses cuisses ?
De ses doigts rêches, il me palpe, il me pétrit la cuisse … et il remonte vers mon entrejambe. J'essaie de bouger … sans autre résultat que:
- Bouge pas, salope !
Mon esprit tout entier polarisé sur cette main qui a entrepris de m'explorer, mes oreilles captent les bruits que fait le deuxième type en train de se déshabiller. Dans ma tête, un deuxième mec nu, la bite en érection, dressée !
La main qui m'explore est maintenant sur ma fesse … elle me caresse, elle me palpe, elle se glisse sous ma robe …
- Hhmmmm, c'est bien ferme, ça ! T'as vraiment un beau cul, ma salope ! Je sens que ça va être le pied de t'baiser ! C'est con qu'on t'ait pas repérée avant, on serait déjà venus te faire ta fête ! Et c'qu'est con, c'est qu'après nous, quand on te s'ras tous passé d'sus, tu pourras plus servir à rien !
Qu'est-ce que ça veut dire, ça, que je ne pourrais plus servir à rien quand ils me seront passés dessus ?
- Vas-y, mec, c'est bon.
Une claque sur mon cul … le premier type se relève et celui qui vient de se déshabiller reprend sa place.
J'ai peur ! Ce ne sera pas la première fois que je me ferais baiser à la chaîne par plusieurs types. Et d'habitude j'aime ça. Mais cette fois, je me sens en danger. Je sens que ces types-là sont mus par des pulsions sexuelles violentes et que rien ne les arrêtera, ni la morale, ni la crainte des conséquences ! Ils vont me prendre de force, ils vont me pénétrer, ils vont me violer, ils vont me souiller le ventre de leur semence ! Et ensuite ? Et si, comme beaucoup de violeurs, ils avaient l'intention de m'empêcher de parler, de porter plainte, de témoigner … définitivement …
Au fond de moi, quelque chose me dit « Protège-toi. Fais en sorte qu'ils t'épargnent. Puisque ces viols sont inévitables, donne à ces types des raisons de te ménager »
Ceux-là ne m'ont pas demandé la permission, ils n'ont pas cherché à me chauffer, à m'exciter. Non, ils vont me prendre, que je sois d'accord ou pas ! Et à les écouter, j'ai l'impression qu'ils sont d'autant plus excités que, justement, ils vont me contraindre, me prendre de force !
Ça y est, le type s'est agenouillé entre mes mollets, sans doute celui qui s'est déshabillé le premier. J'ai senti le matelas s'affaisser sous son poids. De ses doigts rugueux, il m'écarte les fesses. Le contact de ses doigts sur mon intimité est … à la fois répugnant et … et agréable ! Et je sens quelque chose de tiède me tomber sur la rondelle … sans doute de la salive ! Il l'étale un peu, et soudain, il m'enfonce un doigt dans le cul … son pouce !
Première pénétration ! Premier viol ! Même si ce n'est que son pouce ! Il est entré en moi sans mon assentiment. Mon corps a failli réagir, comme un réflexe conditionné … tellement habitué à se faire pénétrer et à y prendre du plaisir, mon cul a envoyé un signal à mes reins pour qu'ils se cambrent. Mais je prends sur moi pour maîtriser cette réaction.
- Putain, ça rentre tout seul !
Le type se marre:
- Elle a vraiment pas l'trou du cul serré ! Elle doit s'en prendre souvent, d'la bite, c'te pute !
Ben oui, mec, et pas que de la bite. Je me fourre régulièrement des calibres bien plus importants que ton pouce, ducon ! Il a beau me doigter le cul sans délicatesse, il ne me fait pas mal. Ce serait presque agréable si ce n'était pas une pénétration imposée.
Le type m'enfonce son pouce à fond et le fait tourner, un coup vers la droite, un coup vers la gauche.
- J'espère que t'as l'cul propre, hein, grosse salope !
Puis il le fait entrer et sortir quatre ou cinq fois.
- Hé, grosse salope ! T'as l'cul propre, au moins ? On peut y aller tranquille ?
De son autre main, il me claque la fesse:
- Réponds, pétasse ! T'as l'cul propre ?
Qu'est-ce que tu crois ? Que je vais te rassurer ? Te faciliter les choses ? Je ne réponds pas.
Il se marre encore:
- On s'en fout, on verra bien ! Jusque là, j'ai pas l'doigt dans la merde.
Il va me faire quoi, maintenant ? C'est le moment ? Il va me prendre ?